Gagner sa mort
Gagner sa mort
Couldn't load pickup availability
Premier roman censuré par le régime de Videla, en 1977, Gagner sa mort traduit la violence politique dans la sphère domestique. Le roman raconte la vie de Cledy, une orpheline qui semble ne devoir connaitre que le malheur. Elle est exploitée, abusée, violentée par tout son entourage, sans que jamais personne ne se pose la question de savoir ce qu’elle veut ou pense.
Réduite au rang d'objet, dépossédée de tout, de son corps, sa famille, ses émotions, son passé, sa liberté, il ne lui reste qu’une chose à gagner : sa propre mort.
Mais pour cela il lui faudra « tuer la patience », c’est-à-dire se révolter contre son sort et ne plus espérer la clémence de ses bourreaux. En aura-t-elle seulement l'idée ?
En décrivant, avec une outrance grotesque, cette violence domestique justifiée par les valeurs traditionnelles, Gambaro tourne en dérision l’autorité des bourreaux, et met au jour les mécanismes de la peur et de la soumission qui nous mènent à tout accepter, même le pire.
Share
